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5 MAI 2000
Après une bonne nuit de sommeil, et un petit déjeuner face à l’Océan, nous décidons de reprendre la route sur les autres îles « Keys ». Nous trouvons une charmante petite plage, avec du sable blanc et des palmiers, jolie, mais l’eau se révèle décevante… Elle n’est pas si claire qu’on l’avait imaginée, mais ce n’est pas grave. La séance de bronzage n’en a été que plus intense !
Puis, retour sur Miami Beach par la magnifique route des « Keys », avec son pont de 7 miles sur l’eau. On trouve un ptit hôtel pas trop cher au bord de la plage, et voilà ! Re-plage, faut dire qu’on en profite un max, elles sont tellement belles…
Pascal
Nous avons oublié de mentionner qu’aujourd’hui, nous avons rencontré plusieurs personnes qui connaissaient Neuchâtel ! ! ! Eh oui, c’est possible.
Tout d’abord, le type qui préparait les sandwichs au Subway venait de Hollande ( il n’en n’avait pas la tête) et il avait passé des vacances en Suisse avec son épouse. Il a visité Neuchâtel, qu’il a trouvé très joli, mais il se souvient que c’était cher !
Ensuite, au motel à Miami, le gars nous demande si nous venons de Suisse parce que Marco a un T-shirt du Planète Hollywood de Zürich. Lui, il est venu en Suisse il y a bien longtemps et un de ses bons amis habite à Neuchâtel. Il n’a pas oublié de nous faire remarquer que c’était cher la Suisse.
Le monde est petit tout de même, non ?
Marjorie
6 MAI 2000
Aujourd’hui, départ pour les Everglades. Nous arrivons assez tôt pour suivre une visite guidée par une Ranger. C’était très sympa, parce que la visite se passait en voiture et à chaque stop, la Ranger nous donnait des explications sur ce que l’on voyait.
Il y a deux saisons aux Everglades, la saison sèche, c’est-à-dire l’hiver, qui dure jusque dans 2-3 semaines et la saison humide, l’été, où il y a beaucoup de moustiques ! Nous nous étions préparés à l’attaque de ces sales bestioles avec ce fameux spray. Je pense qu’il est efficace, parce que sur les lèvres, le goût est amer et le produit est presque anesthésiant ! !.
Nous avons vu une forêt très spéciale comprenant des pins qui n’avaient des aiguilles qu’à plusieurs mètres du sol. Cela pour se protéger du feu. Et chose étonnante, si j’ai bien compris, c’est que les responsables du parc mettent le feu tous les 4 ans pour l’équilibre de cette forêt. C’est assez surprenant.
Nous avons également vu la faune sauvage qui était agglutinée auprès d’un des seuls point d’eau du moment ( c’est la saison sèche, n’oublions pas). Il y avait des alligators, des hérons, des aigles, des pélicans, des tortues, des serpents, des sauterelles assez grosses et colorées, des poissons….
Nous n’avons par contre pas eu la chance de voir une panthère, pourtant il y avait un certain nombre de panneaux signalant leur présence.
Le soleil tapait assez fort aujourd’hui et il y avait beaucoup moins d’air qu’au bord de la mer.
Marjorie
7 MAI 2000
Après avoir donné à boire à notre tuture, nous nous sommes dirigés vers l’aéroport pour aller chercher Laurent. Ce dernier, ayant oublié son billet d’avion dans son pantalon lors de la lessive, n’a donc pas pu être au rendez-vous ! Dommage, nous avions préparé une belle pancarte pour qu’il puisse nous retrouver. Tant pis, cela a fait le bonheur d’une des poubelles de l’aéroport.
Nous avons donc repris la route en direction d’Orlando. Nous avons fait halte dans un Motel sympa et pas trop cher (hélas sans frigo). Le souper a eu lieu dans un « Denny’s »(menus variés et pas trop cher non plus).
De retour au Motel, nous avons débouché la bouteille de vin blanc que nous avions acheté auparavant. Après un dur combat avec le bouchon que nous avons finalement remporté, nous avons enfin pu déguster ce vin ! !
Marco
Je tenais juste à ajouter que le repas de ce soir était vraiment le bienvenu (steak et légumes, plus une grosse part de dessert), parce les hamburgers, beurk, beurk, beurk et rebeurk. Nous n’en pouvons vraiment plus. J’irais même jusqu’à dire que nous sommes au bord de la nausée rien qu’en y pensant. C’est dur pour le moral, je vous le dis.
Ca fait un mois que nous en mangeons quasiment tous les jours et il faut avouer que maintenant, ils nous sortent par les oreilles. En plus, maintenant qu’il fait chaud, nous en avons encore moins envie.
Mais ce n’est pas si facile de trouver autre chose, je vous le promets. Ah, moi, je me réjouis de retrouver les bons petits plats de maman ( ben oui). Et dire qu’il reste encore deux mois : : :
En compensation, nous avons toujours de la chance avec les prix des motels et comme on ne peut pas tout avoir….
Marjorie
08 MAI 2000
Aujourd’hui, visite des fameux studios Universal d’Orlando. Une journée splendide, à tous les points de vue : il a fait très beau, et le parc d’attractions est trop génial ! ! Nous arrivons pile pour l’ouverture à 9h00, il n’y a presque personne et nous pouvons faire presque toutes les attractions sans attendre. Nous commençons doucement avec Yogi l’ours et tous ses amis pour une folle course dans l’espace, avant de passer aux tornades de Twister. Puis, sensations fortes avec King Kong, qui a bien failli nous bouffer tous crus, puis Earthquake, bien impressionnant. Les meilleures attractions à mon avis étaient MIB, où nous avons pu faire un carton sur les aliens, et Retour vers le futur, super impressionnant (et un peu indisposant…à la deuxième fois, mon petit brownie a bien eu envie de remonter à la surface…). Sans oublier Terminator 2, très impressionnant en 3D. On a bien cru se faire attaquer par une araignée virtuelle. Le soir, piscine à l’hôtel, très agréable, et bon souper au « Denny's », enfin un bon resto pas cher ! !
Pascal
09 MAI 2000
Nous avons passé la journée dans un super parc d’attraction. Pascal et moi sommes montés sur tous les « grands 8 ». Tous plus décoiffant les uns que les autres. Je peux garantir qu’il en faut de courage pour y aller en voyant les rails depuis en bas. Mais malgré tout, nous n’avons pas reculé et sommes allés jusqu’au bout ! Il y avait aussi une attraction 3d, Spider Man. Nous avions l’impression de grimper sur un gratte-ciel alors que nous n’avions pas bougé du rail. L’illusion était réaliste que cela faisait une drôle de sensation pour notre estomac ! Bref une journée pleine d’émotions fortes ! Pour ma part, je suis bien fatigué ce soir, je me réjouis de me coucher pour être en forme demain !
Pendant que j’écris ces lignes, Pascal est à côté de moi en train de faire des abdos et me donne des cours de solfège en même temps (laaaaa) !
Marco
Enfin des grands huit dignes de ce nom ! ! On s’en est mis plein les yeux, surtout le matin, avec notre accès spécial (on passe devant tout le monde de 7-10 h, car on a un billet pour 2 jours). On les a tous faits plusieurs fois, le dragon de feu, celui de glace, sans oublier l’incroyable Hulk ! Les « Islands of Adventure » sont géniales ! Ce parc d’attraction est super joli, avec plein de décors de dessins animés, de BD, une partie sur Jurassic Parc, une sur l’Atlantide, une sur les mille et une nuits, une sur les super héros, etc… Nous avons vu un spectacle très impressionnant ou Zeus se battait contre Poséidon, très bien fait. Nous nous sommes (un peu) fait avoir avec la Jurassic Ride. On pensait que c’était une simple promenade en bateau au milieu des dinosaures, mais que nenni… tout cela se terminait par une impressionnante chute ! ! L’attraction de Spider Man était de loin la meilleure, on était au milieu du dessin animé grâce aux lunettes 3D. Génial ! ! ! Une superbe journée encore, même si nous étions bien fatigués et qu’il faisait trèès chaud ! !
Pascal
10 MAI 2000
Aujourd’hui, nous avons roulé jusqu’à un peu plus loin que Tallahassee. Nous avons trouvé un motel au bord de la plage. Le motel est rose et mauve, il y a des chats, des chatons et des chiens, mais la chambre elle-même est juste correcte et encore. L’eau des WC est noire, elle sent le souffre, l’eau chaude a mis bien du temps a arrivé, bref, ça va juste.
Quant à la plage, le sable est blanc et extra fin. D’ailleurs, on en a partout parce qu’il vole facilement. La mer par contre n’est pas très bleue, plutôt marron-bleu, mais vraiment chaude.
Difficile de trouver à manger dans ce coin perdu. Finalement, c’est le Subway qui l’a emporté.
Nous avons par contre la chance de pouvoir regarder le tout dernier épisode de Beverly Hills sur notre TV un peu trop en couleur, surtout en vert ! Vous voulez savoir ? ben David et Donna se marient ! Ca vous fait une belle jambe, n’est-ce pas ?
Marjorie
Avec tout cela, nous avons omi de dire que Laurent ne nous avait toujours pas rejoint. Ne trouvant pas de billet d’avion (…), il est toujours à Montréal chez Sophie. Il va probablement nous retrouver à Houston, en même temps qu’Evelyne et Julien, que nous attendons avec impatience. Je dois dire (et je n’engage que moi) que je suis extrêmement déçue du comportement de Laurent. Inutile de s’étendre sur le sujet. J’espère simplement ne jamais m’être comportée de la sorte envers mes amis.
Delphine
Ouais, ouais, ouais, beaucoup de choses à dire, mais je pense que ça sera mieux d’en parler avec le principal intéressé. Nous avons tous beaucoup de choses sur le cœur. D’abord beaucoup de tristesse, ensuite de la colère. Chacun réagit à sa manière, mais c’est vraiment un moment particulier de notre voyage, il nous manque quelqu’un. Notre journal de bord est aussi là pour que l’on y mette nos émotions, non ?
Juste pour répondre, avec beaucoup de retard, au petit mot de Raymond et de Diane, nous avions enfin parlé entre nous à Miami. Je tenais à le dire.
Pour en revenir à des choses beaucoup plus futiles, finalement, le dernier épisode de Beverly Hills, ce n’est pas ce soir, mais la semaine prochaine. Nous n’avons eu droit qu’aux commentaires émus des acteurs sur leurs dix années passées ensemble. Ca suffisait peut-être pour la soirée…
Marjorie
11 MAI 2000
Pour la suite d’hier, en ce qui concerne les séries TV, nous avons vu ce soir l’épisode d’Urgence où Carole Hathaway, l’infirmière, quitte la série. Encore un truc donc vous vous moquez !
Mais rassurez-vous, on ne fait pas que de regarder la TV, non, non, non…
Aujourd’hui, plage de sable blanc à Panama City, visite de Seaside et dodo à Fort Walton.
Petite anecdote : dans le comté où nous étions hier, les habitants étaient en pleine campagne d’élection pour leur nouveau shérif. Votez Butch Taylor ! ! ! Non, ce n’est pas un épisode de « shérif fais-moi peur » !
Et puis aujourd’hui, nous avons gagné une heure en passant notre premier fuseau horaire.
Marjorie
12 MAI 2000
Aujourd’hui : Pensacola. Nous avons visité à pied, un peu malgré nous, car nous recherchions désespérément notre voiture. Je ne sais pas si je l’ai déjà dit, mais il fait très chaud. Plus de 30 degrés déjà à 9h. C’était presque insupportable de marcher dans les rues par cette chaleur. Il faut dire qu’il n’y avait personne d’autre que nous, allez savoir pourquoi ?…
Alors, puisqu’il faisait si chaud, nous sommes allés à la plage. Mais avant ça, nous avons visité le Fort Pickens, là où Geronimo a été fait prisonnier. Pas vraiment joli comme fort, mais la vue sur les plages désertes est magnifique.
Marjorie
Voilà une liste de choses que nous avons faites ou vues et que nous avons oublié de mentionner :
Il y avait des prisonniers d’état qui travaillaient au bord de la route.
A Orlando, nous avons changé le pneu de la voiture. Il se dégonflait toujours. Ce pneu avait été réparé à New York après que Thierry ait découvert un clou.
Nous avons acheté une plaque de Lindor à 2.69$ à Seaside. Elle était chère, mais qu’est-ce que c’était bon ! Le chocolat suisse nous manque, même s’il fait chaud.
En direction de Pensacola, il y avait plusieurs bases militaires. Genre laboratoire d’expérimentation.(Mulder, j’ai perdu une heure !)
Nous sommes allés manger au Denny’s et que c’était bon ! ! ! !
Cette après-midi nous avons voulu aller nous baigner à la plage à Pensacola. Mauvaise idée… nous nous sommes dépêchés d’acheter des parts de pizza (les plus chères et les plus dégueulasses jusqu’à ce jour !) et de partir. Motif : très belle plage, mais infestée de gros « branleurs » (ma définition de ce mot : homme, en général pas inintéressant, mais pas nécessairement, se déplaçant à la Aldo Macione (attention les femelles, je passe, regardez comme je suis beau…) et jetant sur les femmes le même regard qu’ils jettent sur les morceaux de viande à la boucherie (Mmm un bon p’tit steak sauce poivre vert, ça passerait bien ce soir !). Beurk ! ! ! Au secours ! ! !). Nous sommes donc partis pour une plage un peu plus lointaine, tout aussi belle mais moins fréquentée.
A part ça, c’est vrai que le chocolat me manque beaucoup. Les pâtes aussi. Heureusement nous avons trouvé chez Denny’s de quoi contenter nos estomacs et notre moral (agréable de manger avec des couteaux et des fourchettes, quoique j’ai un peu peur que nous commencions de perdre nos bonnes manières : l’une de nous -pas moi- commence d’éprouver certaines difficultés à boire sans paille…). Re à part ça, je souffre beaucoup du chaud (comme les autres).
Delphine
13 MAI 2000
Ce matin, nous avons eu un « léger » ennui avec notre tuture : Marjorie conduisait tranquillement, quand soudain (personne ne sait comment) un trottoir très pointu est entré en contact avec notre pneu arrière droit. Ce qui causa la mort dudit pneu ! Pascal et moi avons donc mis la roue de secours sous le regard admiratif (oui, oui ! !) des filles qui ne tarissaient pas d’éloges à notre sujet. Heureusement, il y avait un centre Firestone pas loin du Motel et nous avons donc pu le remplacer sans problème. En attendant son remplacement nous sommes allés prendre un solide petit déj. chez Denny’s. Nous avons ensuite roulé jusqu’à New Orleans où nous avons passé la soirée. Il y avait une super ambiance dans les rues et certains bars étaient très bien animés par des artistes excellents. Très bonne soirée ! !
Marco
Oups, j’ai fait une bêtise ! Delphine était en train de me dire de ne pas oublier de m’arrêter pour rendre la clé du motel et je lui ait répondu : oui, Fangio n’oubliera pas de s’arrêter. Et à ce moment là le trottoir apparut !
Ca nous a bien occupé toute la matinée. Heureusement, la Nouvelle-Orléans n’était pas si loin et nous avons pu profiter de la fin de la journée et de la soirée en ville.
L’ambiance est magique, dommage qu’il y ait autant de bar où des messieurs et des dames dansent tout nu ! (Vous aurez remarqué la tournure élégante de la phrase.)
Marjorie
Bien, je ne reviendrai donc pas sur le ptit incident de ce matin…ca nous a fait les bras, c’est bien… New Orleans, c’était vraiment génial, l’ambiance de fête qui règne sur Bourbon Street est fantastique ! Il y a des dizaines de bars, qui proposent toutes sortes de musiques, allant du jazz classique à (malheureusement) de la musique bien moderne. Il y en a pour tous les goûts. Nous avons eu la chance de pouvoir manger sur un balcon au dessus de cette rue hétéroclite. Ensuite, nous nous sommes baladés, profitant d’écouter de la musique de bar en bar. Nous avons bu un bon cocktail dans la « Bourbon House of Jazz » ou deux superbes orchestres se sont succédés, ils étaient vraiment bons et ce fut un plaisir de les écouter !
En début de soirée, nous avions vu un mariage en plein « Vieux Carré » (c’est le nom du quartier), devant l’Église Saint-Louis. Nous avons aussi vu le Mississippi pour la première fois.
Pascal
14 MAI 2000
Aujourd’hui a vu la réalisation de l’un de mes rêves : nous avons fait un tour en bateau (avec une roue à aube) sur le Mississipi. C’était génial !
Ce matin, en braves enfants que nous sommes, nous avons appelé nos mamans respectives pour leurs souhaiter une bonne fête des Mères. Cette après-midi, après un copieux repas au Planet Hollywood (tellement gargantuesque que même maintenant -6 heures après- je n’ai toujours pas faim), nous avons encore flâné dans le Vieux Carré (le « French Quartier ») et avons écouté un concert de jazz devant l’église Saint-Louis. Très agréable. Il est difficile de décrire l’ambiance ici, mais elle est exactement telle que je la rêvais : des rues pleines d’adorateurs de cette merveilleuse musique, qui nous font partager leur passion. J’ai été frappée de voir que les groupes étaient composés de Blancs comme de Noirs. Pour finir, Delphine la tête en l’air a de nouveau frappé aujourd’hui : j’ai oublié mes traveller’s checks au Planet Hollywood. Heureusement, l’un des serveurs avait mis la pochette de côté. Ouf ! ! ! Belle décharge d’adrénaline dont je me serais bien passée !
Delphine
15 MAI 2000
Ce matin, nous avons quitté la Nouvelle Orléans pour prendre la direction de la route des plantations qui longe le Mississippi. Tout d’abord, nous sommes passés voir le pont le plus long du monde, qui passe au beau milieu du lac qui se trouve au Nord de la ville. Puis direction les plantations. La route s’est tout d’abord révélée assez décevante, car les raffineries se sont bien implantées au bord du fleuve… Mais bon, finalement, nous sommes arrivés à la première plantation sudiste que nous avons visitée : la « Oak Alley Plantation ». Au beau milieu des champs de canne à sucre se trouve cette propriété, dont la maison principale a été construite au début du 18e siècle. C’est une grande maison coloniale, toute blanche, avec un mobilier superbe. L’ancien propriétaire l’avait faite construire pour sa jeune épouse. Il a fait planter une allée de 24 chênes devant cette maison, qui sont vraiment superbes et majestueux aujourd’hui. L’âme de Tom Sawyer et des anciens esclaves ne sont pas loin dans de tels endroits, ca fait rêver. Cette plantation était américaine, donc assez ostentatoire. La suivante que nous avons visité, la « Laura Plantation », était d’origine créole, elle. Et, comme les créoles ne montraient guère leur richesse, elle était beaucoup plus simple. Pas de meubles de style, ni de marbre. Par contre, à la place du blanc austère des maisons d’origine américaine, celle-ci était colorée (jaune, rouge, vert, …). Notre guide, Maryse, était géniale. (Non, Pierre, pas VOTRE Maryse……). La visite était basée sur les mémoires de Laura, la petite fille de la fondatrice de la plantation, si bien que toutes les anecdotes de la vie à la plantation nous ont été contées. Ca rend la visite très vivante.
Nous avons ensuite repris la route vers les 17h, pour se rendre à Lafayette ou nous avons trouvé un chouette motel pas cher, avec piscine et ptit dèj. On a bien rigolé sur la route, car beaucoup de noms de ville sont francophones en Louisiane. (Eh oui, jusqu’à ce que les anglais s’en emparent et interdisent la langue française, 95 % de la population était francophone au 18e…). Bref, des noms tels que « Grosse tête » et « Butte la rose » nous ont bien fait rire !
Pascal
Bon, tout d’abord, je dois vous dire que Delphine a encore frappé. Eh oui, au moment de prendre part à la visite de la première plantation, Delphine nous informe qu’elle ne retrouve plus son ticket d’entrée. Elle l’a cherché et pas trouvé. Par chance, la caissière n’a pas posé de problème pour donner la quittance qui nous a permis de rentrer tous ensemble. Et devinez ce que Delphine a retrouvé ce soir dans sa besace ? Ben oui, son ticket ! ! ! ! ! Enfin, il y a bien pire et ça nous fait bien rire après coup.
Quant à moi, je dois dire que j’ai été un peu déçue du repas de midi. J’avais commandé un sandwich au rostead beef. Malheureusement, la viande n’avait pas tout à fait la même gueule que chez nous. Ca ressemblait plutôt à du bœuf bouilli, beurk, j’aime pas ça. Mais je ne me suis pas laissé allée, vous pensez bien, je me suis rattrapée sur le dessert. J’ai dégusté un succulent cheese cake au pralin(le pralin est une spécialité de Louisiane me semble-t-il). Un vrai régal.
Et ce soir, nous regardons les informations à la tv. Nous avons tv5 et nous suivons le journal belge. Il est vrai que les informations sur le monde et pas uniquement sur les États-Unis (et non, vous n’êtes pas le monde les amerlocs ! !) nous manquent.
Marjorie
En plus des nouvelles belges, nous avons même droit aux nouvelles suisses ! Et de quoi ont-ils parlé ce soir ? Je vous le donne en mille : d’expo 2002 (…) et de notre belle ville. Nous avons jeté un coup d’œil nostalgique sur le paysage neuchâtelois. Il nous manque quand même un peu… Nous avons oublié de dire que nous nous trouvons dans une zone semi-dangereuse : en effet, j’ai lu dans le guide du routard qu’une loi « autorisant » le meurtre sous certaines conditions (par exemple un intrus dans sa maison, vol de voiture…) avait été votée. Comme ils l’ont très justement remarqué dans le guide, on n’a pas intérêt a se tromper de voiture ! ! !
Delphine
Et maintenant ce sont les nouvelles françaises. Grèves et informations pour la xième fois sur la catastrophe en Hollande de l’entrepôt de feux d’artifices qui a explosé. Coïncidence, un même entrepôt a explosé en Espagne et au Mexique, c’est absolument mystérieux…Mulder, que ce passe-t-il ?
Avec ça, chaque pays se remet en question, nous connaissons l’état des entrepôts de feux d’artifices de Belgique, de Suisse et de France. Ca ira pour les informations pour ce soir.
Marjorie
16 MAI 2000
Nous sommes encore à Lafayette. Ce matin, nous avons visité un village acadien : Vermilion Ville. Village bâti dans les années 1750 par les Acadiens francophones originaires du Canada (Nouvelle-Écosse). Les Acadiens refusaient de prêter serment à la couronne britannique, c’est pour cela qu’ils ont fuit leur pays. Ils ont été rejoint en Louisiane par des européens et des créoles.
Dans ce village, on y trouve des maisons d’époques avec les meubles et les outils. Ils filaient le coton, faisaient eux-mêmes leurs habits, travaillaient le bois et le fer. Bref, la famille Hingals au complet. D’ailleurs, notre guide portait les vêtements d’époque. Il parlait également le français avec un drôle d’accent, mélange de québécois, de créole, je pense. J’ai bien rigolé ! En plus, il y avait des belges qui nous accompagnaient pour la visite guidée. (vous ne voyez peut-être pas le rapport, mais il y en a un : l’accent). Il y avait également des texans qui connaissaient Neuchâtel. Et ce qui fera rire certain : un groupe de touristes avaient leurs prénoms sur leur t-shirt et l’un à côté de l’autre, nous trouvions Jim et Bob…..(rira qui comprendra).
Ensuite, nous avons fait développer nos photos et profité de faire quelques courses.
Ce soir, nous sommes près de Houston, à Winnie exactement. L’endroit n’est pas vraiment charmant, il y a un tas de raffineries ( on se sent un peu comme à la maison….), mais nous sommes dans un sympathique motel avec piscine et frigo, s’il vous plaît !
Le type de la réception nous a même proposé la chambre avec jacuzzi. Normalement cette chambre coûte 100$ la nuit, mais il nous en proposait 2 pour chacune 60$. Nous avons eu un bref moment d’hésitation. On y repensera à la fin du voyage s’il nous reste assez d’argent( l’espoir fait vivre).
Marjorie
17 MAI 2000
Nous avons desépérement cherché une plage, mais ce que nous avons trouvé ne nous a pas convaincu. Au large, nous avions vue sur les pétroliers et derrière nous il y avait les puits de pétrole, beurk…
Nous avons continué notre chemin jusqu’à Galveston. Pour y arriver, nous avons dû prendre le ferry (gratuit). Il y avait énormément de vent, ça décoiffait ! Certains ont même aperçu des dauphins qui nageaient à côté du ferry.
Ensuite, nous avons traversé Galveston qui semble assez « riche ». Les maisons sont impressionnantes et les motels trop chers.
Alors nous nous sommes arrêtés juste à côté du centre spatial de la NASA dans un motel avec piscine, frigo et lave-linge, le top quoi !
Et pour le souper, nous avons trouvé un restaurant italien où nous avons mangé d’excellentes pâtes. En plus, la serveuse connaissait Neuchâtel, elle y était allé une semaine l’été passé, eh oui, Neuchâtel est vraiment célèbre !
Marjorie
Après un copieux petit déj., nous avons continué notre route vers l’ouest. Nous pensions nous arrêter sur belle plage. Comme nous n’en n’avons pas trouvées, nous avons donc cherché un motel sympa avec piscine. Un petit rafraîchissement n’était pas du luxe par ces grosses chaleurs ! ! J’ai failli choper une insolation parce que je n’avais pas pris ma casquette (non mais t’es roillé ou bien ? ? ? ! !, ça va l’chalet ? ? !). L’après-midi, nous sommes allés voir un film de science-fiction avec Travolta, verdict : les amateurs de science-fiction y trouveront leur compte, les autres resteront sur leur faim. Ce qui nous amène au souper : des pâtes, verdict : mmmmmmmh ça faisait longtemps .
Marco
18 MAI 2000
Ce matin, piscine, en attendant d’aller chercher les poaps manquant à l’aéroport.
Nous attendions patiemment Évelyne et Julien en jouant à différents jeux, plus ou moins stupides. On avait tout préparé : les t-shirts poap 2000, la pancarte poap, mais ils sont arrivés avant qu’on ne les voit ! C’est plutôt eux qui nous ont surpris.
Ensuite, séparation en deux groupes. Évelyne et Julien avec Pascal et Marco pour aller chercher la voiture de location et Delphine et moi pour attendre Laurent.
Bref, ce soir enfin, nous sommes tous là.
Juste pour le fun, voilà les phrases que nous avons réussi à inventer en attendant les deux.
Britney mange une bière sur l’Empire State Building avec les dents.
Les alligators hurlent la poap mobile sur le Nil en regardant le Cosby Show.
Marie-Thérèse rit un abricot à l’aéroport de Houston Texas en tutu.
Les couillards sautillent la piscine dans la case de l’Oncle Tom en sautant à la corde.
Pouic-pouic se déshabille le bazooka au Mont-Tremblant éclaté sur la route.
Évelyne et Julien attaquent la brosse à dent sur le Mississippi rapidement.
Le capitaine Bigleu mord un gros poisson en haut du Sphinx en se prenant une bonne cuite.
Marjoro capture un frigo bien rempli sur la Jeep en buvant un gin tonic.
Aladdin se bourre de pâtes au beurre à Neuchâtel en frottant sa lampe magique.
Pierre et Maryse bourinent un t-bone sur le lac Titicaca pour 495'000 francs.
Le commandant Stubing se goinfre de son Mojo à Notre Dame de Paris en regardant dans sa trousse de toilette.
C’est tout et c’est déjà bien assez comme ça, non ?
Nous ne voulons pas de commentaires et pour notre défense, nous n’avions pas d’autre moyen de nous occuper.
Ca nous a bien occuper d’ailleurs, parce que nous les avons pas vu arriver….
Marjorie
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